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ADDING & VOUS N°17 – Novembre 2016

EDITO

Programme primaire

Comme souvent, le débat politique porte sur les économies à réaliser et les recettes qui permettraient d’atteindre des objectifs toujours très ambitieux. La Primaire de la droite et du centre n’a pas échappé à cette règle en stigmatisant notamment l’arrêt de travail dans la fonction publique d’état et territoriale. Selon les chiffres de l’IFRAP[1], l’absentéisme des entreprises du privé est de l’ordre de 16.7 jours/an/salarié contre 27.7 jours dans les administrations régionales…

Le problème : l’absentéisme est difficile à anticiper, compliqué à contrôler et de fait difficile à juguler. Il nécessite également une prise de conscience générale ainsi que la prise en compte des situations particulières qui créent l’absentéisme. Qu’il s’agisse du secteur privé ou public, celui-ci relève de trois situations distinctes qui sont la maladie, les difficultés d’ordre personnel et bien évidemment le « mal être au travail » qui représente jusqu’à 30% des arrêts dans le privé selon le baromètre de l’absentéisme 2015 d’ALMA[2].
Intégrer la gestion de l’absentéisme dans l’entreprise repose sur la conduite de 3 actions :

  • Prédire l’absentéisme. Une revue régulière qualitative et quantitative des effectifs peut permettre d’identifier les populations à risque et de les accompagner. L’étude ALMA décrit les signaux faibles du désengagement. Une analyse continue des flux d’absentéisme permet, quant à elle, de repérer les signaux forts des salariés qui ont déjà commencé à matérialiser leur désengagement par des arrêts courts,
  • Prendre en compte toutes les composantes de l’incapacité de travail. Le traitement de l’arrêt de travail est aujourd’hui fondé sur la maladie du collaborateur et non pas sur les évènements qui mettent ce dernier en situation d’incapacité de travail. Gestion d’un enfant handicapé, dépendance d’un parent, maladie du conjoint, divorce,… sont autant de situations graves, qui conduisent à l’arrêt de travail et/ou au désengagement partiel.
  • Former les managers. Qui aujourd’hui intègre auprès des managers des indicateurs de performance fondés sur le présentéisme ou l’ambiance de travail ? Tous les spécialistes s’accordent sur un plan : un salarié heureux dans son travail et dans son entreprise s’arrête moins et est plus productif. Tout le monde y gagne.

Utiliser les technologies pour recenser et analyser l’absentéisme, refonder les accords de prévoyance en ayant le souci de servir de manière équitable l’ensemble des salariés en situation de difficulté personnelle ou professionnelle et mettre en œuvre des solutions d’accompagnement pour les salariés et le management, c’est là notre « programme primaire », pour améliorer la performance de nos clients, sans complaisance pour les tricheurs et sans stigmatiser des salariés le plus souvent en détresse.

Jean-Philippe ALLORY
Directeur Général et associé d’ADDING

[1] http://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/le-palmares-de-labsenteisme-dans-les-grandes-villes

[2] http://presse.ayming.com/communique/34695/7eme-barometre-de-l-Absenteisme-Alma-Consulting-Group-2015

A la une


PEA-PME / PERCO + « MACRON » : Quelle stratégie retenir?

Lire le Panorama des offres de gestion financière PEA – PME / PERCO + « MACRON » réalisé par les experts ADDING.

 

Le Chiffre du mois

 

1,6 % C’est le coût de la portabilité sur l’année 2015.

Voir le Baromètre complet de la Portabilité 2015 réalisé par les experts ADDING : Baromètre de la Portabilité 2015

Le témoignage du mois : SODIAAL

L’enjeu pour SODIAAL était d’harmoniser les dispositifs de protection sociale de ses 22 entités et rationaliser leurs administrations autour d’un assureur et d’un gestionnaire unique.

Lire le témoignage d’Emilie STUTEL, Directeur rémunérations et avantages sociaux du groupe SODIAAL.

Agenda

Formation ADDING, Paris 8ème
Mardi 6/12/2016 : Premiers pas en actuariat dédiés aux RH
Université ADDING Entreprises
Du 22 au 24 mars 2017 : « Les nouvelles responsabilités de l’entreprise »

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